La fin du QR Code!

Alors que d’éminents spécialistes débattent de normes, de qualité d’impression et des meilleures pratiques pour bien positionner le QR Code sur nos packaging et campagnes de pub, déjà bien surchargés par ailleurs, je me pose une question: à quoi cela sert-il? A apporter de l’information complémentaire, notamment nutritionnelle, ce que recherchent 40% des consommateurs selon une étude Harris. Personnellement, bien que très motivée et parfaitement équipée, je n’ai que rarement réussi à accéder à ce genre d’information à partir d’un QR Code. A rajeunir la cible? En interrogeant des presqu’adultes autour de moi, rares sont ceux qui ont même entendu parler du QR Code. Par contre ils sont tous au courant de l’application Shazam qui permet maintenant aussi de reconnaitre les marques portées par les peoples sur les plateaux télé. Bien plus cool! Pas besoin de code graphique pour faire le lien avec une base de données, les jeunes sont habitués à regarder la réalité à travers leur smartphone!

Exposant sur Futur en Seine, la start-up Moodstocks est justement spécialisée dans la reconnaissance visuelle d’images et les relie à une base de données d’informations complémentaires. Ça marche avec un smartphone comme pour les QR codes, il suffit de viser la photo du catalogue et hop nous voici sur la fiche technique. C’est tout à fait applicable au packaging (constitué en grande majorité de 6 faces), il n’est pas nécessaire de viser selon un angle précis ou en fonction d’une lumière idéale (j’ai testé!). La réalité suffit.

Laissons les graphistes se concentrer sur la qualité esthétique et la lisibilité des informations!