A travers ses cyber-immersions successives l’artiste Claire Sistach soulève une intéressante question sur la trace que nous souhaitons laisser dans l’espace numérique. Sa première expérience, une immersion complète et extrême d’un mois dans l’univers de World of Warcraft a été suivie par un exercice similaire mais dans l’univers de Minecraft. Ce jeux en ligne et multijoueur (MMO) est une sorte de bac à sable où il est possible de créer un environnement avec les autres joueurs, contrairement à WOW où on ne laisse aucune trace de son passage. Son prochain défi sera d’explorer le MMO Eve Online, où il s’agit davantage de développer une intelligence politique et géostratégique dans un univers futuriste.
Ainsi dans « la vraie vie », le projet ZoomZoomZen développé by Joul est assez symptomatique d’une tendance qui consiste justement à ne pas laisser de trace (en tout cas publique) sur les réseaux sociaux utilisés. ZZZ est une application de géolocalisation en groupe, activable pour un grand événement populaire ou juste pour se donner rendez-vous avec un occasionnel vendeur sur e-bay. Le principe étant qu’on ne voit que la ou les personnes invitées, puis une fois l’événement clos, tout est effacé. Une trace éphémère donc.
Autre projet intéressant repéré sur Futur en Seine, la plateforme Onclaude, dédiée à la communauté de design pour présenter, partager, encourager et crowdfounder les projets entre pairs. Un objectif de construire ensemble avec les moyens de chacun. A suivre!
Je n’ai hélas pas vu d’exemple pour illustrer l’étape suivante, une appli pour faire progresser l’intelligence politique et collective. Idées bienvenues!