Nous assistons à une prise de conscience croissante des conséquences de notre société de consommation et de sa production de déchets sur l’environnement, la faune, la flore, la mer … Un procédé de moins en moins soutenable, de plus ces déchets passent en pures pertes, sans être valorisés. Car les filières de recyclages, pour peu qu’elles existent arrivent à saturation (pour mémoire, la Chine stoppe les importations de déchets). Jusqu’à présent les marques et distributeurs pouvaient reporter la responsabilité sur le consommateur – c’est recyclable à condition que le client fasse l’effort de tri. Un argument désormais révolu, la question clé étant désormais : comment réduire, voire éviter ces déchets à la source ? Une question qui invite tous les acteurs à repenser des process qui se sont installés progressivement poussés par des logiques d’optimisation et de logistique sans se soucier des déchets ainsi générés. Les exemples les plus frappants étant l’essor de l’e-commerce avec son corolaire d’emballages ou le film plastique qui permet de différencier les fruits et légumes bio du conventionnel dans les hypermarchés. Des pratiques aujourd’hui dénoncées avec force sur les réseaux sociaux notamment.
Dans ce contexte, quelles sont les solutions aujourd’hui proposées par les marques, les enseignes, les distributeurs ? J’ai eu la chance d’assister à un passionnant « tour du zéro déchet » organisé par MakeSense dans le 11e arrondissement parisien pour découvrir quelques pratiques émergentes. Ci-dessous quelques coups de cœurs. Merci à Rachel, Violette et Racela pour ces découvertes.


What The Flower, un espace hybride entre salon de coiffure (coloration végétale) et jardinerie – reflet de la double passion de Justine les pigments de coloration sont présentés en vrac, dans un effort de limiter les emballages (du moins dans le merchandising)
