Bien que le zéro emballage soit une pratique encore peu répandue en cosmétique, les professionnels de l’emballage planchent néanmoins sur des solutions plus soutenables. Quelques exemples butinés sur le salon PCD concrétisent l’engagement de la filière dans une économie circulaire.
Après leur lancement sur LuxePack, Neyret confirme le succès de ses rubans « éco-friendly ». Le biosourcé, le « issu du recyclage » ou le biodégradable ont le vent en poupe !
C’est en particulier la piste de l’intégration du PCR (Post-consumer recycled resin) qui est retenue par Aptar dans ses développements de packaging vertueux. Le flacon airless Mezzo Eco est ainsi composé de 25% de PCR. Le taux est volontairement réduit pour garantir la stabilité des couleurs mais sera amené à augmenter, comme c’est le cas pour les bouchons ou les pompes qui affichent 100% PCR.
L’axe biosourcé est exploité de façon opportuniste par Metsä, groupe forestier et fabricant de papiers, qui transforme les fibres de bois en biomatériaux pouvant remplacer plastiques, textiles et plus …
Chez Quadpack on explore des matériaux alternatifs au bouchon plastique: bois, cuir, liège, … apportent en plus une touche de sensorialité au flacon. Une tendance également repérée chez Neyret qui a mis au point l’industrialisation des étiquettes en lièges. Ces matériaux naturels ne sont plus réservés à des séries artisanales !
Loin de représenter des solutions à l’esthétique dégradée, ces alternatives vertueuses sont au premier plan des préoccupations des marques, y compris de luxe. Pour preuve, le prochain évènement LuxePack Edition Spéciale a comme thème l’innovation packaging pour l’écologie. Rendez-vous en juin 2019. Pour un décryptage personnalisé, contactez-moi.