Un nouveau concept vient d’ouvrir coeur de l’espace commercial Saint Jacques de Metz, en cours de rénovation. Son ouverture est signalée par un couple d’ours polaires tricotés par Aude Martin, créatrice de costumes, dont l’un se trouve à l’accueil du centre et l’autre devant la boutique au 2e sous-sol. Il suffit de suivre les traces de pas au sol… . Une introduction émotionnelle qui convient bien à cet espace qui compte donner une nouvelle image du tricot. Bien entendu, le digital est mis en avant comme caution moderne. Un affichage digital en vitrine, des écrans « community wall » à l’intérieur et surtout une grande table digitale (en cours de connexion) qui donnera accès au site Internet de la marque et à des vidéos de démonstration. Cette table centrale n’est pas que digitale, elle accueille aussi les nombreux ateliers et démonstrations organisés par l’équipe. Un espace convivial, qui revisite la relation client. Vendeurs et clients se retrouvent autour d’une table, soit pour partager leur savoir-faire, soit pour surfer ensemble dans l’offre de la marque. L’accent est mis sur l’accessibilité de l’offre. Notamment par le mode d’emploi affiché dès l’entrée: je me lance, je prends un panier, je choisis un modèle (sur écran ou catalogue) en fonction de mon niveau, je choisis ma laine (en fonction de mon budget) et mes petits plus (accessoires). L’offre est d’ailleurs regroupée par usage : maille « doudou » (bébé) d’un côté, maille plus légère de l’autre. Pour chaque référence le nombre d’aiguilles requises (difficulté) est indiqué clairement. Des nouvelles matières comme le raphia ou le fil néoprène invitent à tricoter non seulement des pulls, mais aussi des accessoires. Une approche résolument tournée vers des clientes plus jeunes, comme l’atteste la fréquentation constatée le jour de notre passage. Tricoter son pull ou son accessoire … une alternative plus coûteuse, mais plus valorisante qui séduit aussi les plus jeunes générations habituées des offres low cost standardisées.