« No Borders », voici la thématique développée cette année par Experimenta design, la biennale de Lisbonne. Une des manifestations, « Unmapping the world » explore la cartographie comme moyen de révéler des questions sociales, rapports entre les nations ou approches plus poétiques. Ainsi le projet RugsI part de photos Google Earth pour les transformer en tapis. Un pixel correspond à une pièce de 1m sur 1m. Ces motifs sont confectionnés par les artisans de l’endroit où la photo a été prise, que ce soit au Népal, en Thaïlande ou au Portugal et avec les matériaux locaux. Le design Bjorn Andreassen s’est intéressé à la culture globalisée, en prenant comme sujet d’étude Ikea. Quel est son impact sur la culture locale et inversement? Ici également, l’exploration passe par Google Earth et se matérialise par une moquette recensant les implantations à travers le monde. Plus intime, Paula Amaral a cartographié l’espace privé de chaque pièce d’un appartement à échelle 1:1. Par cette transposition graphique, elle propose une lecture différente de l’instant, du quotidien, du rapport à aux objets dans l’espace. L’Expo 2020 Gbadolite est une initiative alternative aux World expos et autres jeux olympiques, imaginée par des étudiants du Sandberg Institute Amsterdam. Organisée à Gbadolite, une des villes les plus pauvres du Congo, ce projet utopique a pour objectif de la transformer d’ici 2020 en pole écolo-high-tech. De nombreux pavillons ont été imaginés sur cette thématique pour chaque pays. Dommage, finalement l’exposition universelle 2020 ce sera à Dubai!
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