Le Big data est souvent associé à des grands comme Google ou Amazon, qui savent tirer partie des montagnes de données accumulées sur les réseaux. Un tour sur le salon e-commerce permet d’en savoir plus sur les usages en cours et à venir. Par exemple, il y a plusieurs niveaux d’utilisation comme l’explique de façon synthétique le schéma présenté par Christophe Cousin de Camp de Bases (Infographie_Benefices_clients_des_big_data_marketing). Un premier niveau concerne tout simplement l’exploitation d’une base nominative pour optimiser les ciblages et personnaliser la relation client. Le niveau suivant permet d’exploiter les données de navigation d’anonymes afin de leur pousser par exemple des bannières publicitaires ciblées, une pratique aussi appelée retargeting. Le dernier niveau enfin est qualifié véritablement big data avec l’utilisation d’ensembles hétéroclites et massifs de données qui permettent une approche prédictive et anticipent des comportements avec les fameux 3V (Vitesse, Volume et Variété). L’agence Avanci rajoute même un quatrième V, celui de la véracité, c’est à dire cela de la qualité des données exploitées. Les deux premiers niveaux sont déjà largement pratiqués aux sein des entreprises, petites ou grandes. En témoigne l’intervention de Nadine Michaux de « secret de polichinelle« , e-commerçante de « faire part de naissance », qui pratique le big-data. Elle souscrit à des services, comme par exemple le retargeting, qui permet de rappeler régulièrement ses offres aux visiteurs anonymes de son site. Il n’est donc pas nécessaire de se lancer dans de complexes configurations Hadoop ou d’embaucher des docteurs en mathématiciens pour rechercher des corrélations! De nombreuses « briques » et services intelligents intégrés émergent, comme par exemple Nuukik qui propose un e-merchandising personnalisé en fonction de votre contexte métier.