Vu à Milan: social-telling

Plus que l’usage ou même l’esthétique de la vaisselle, voici quelques exemples qui transposent un fait sociétal ou culturel en objet du quotidien. Ainsi Marta Lavinia Carboni a entrepris un véritable travail ethnographique. En interrogeant 6 groupes de minorités culturelles résidant à Milan sur leurs plats préférés, elle a photographié les ingrédients qui ont été traités sous forme de matrice graphique pour en faire des décors d’assiette. Le design porte ici une dimension sociale intéressante, racontant l’histoire des habitants multiculturels de Milan, reliant les différences, sans tomber dans les clichés habituels. Mickey Philips présente une collection de récipients, Fassaria. 5 types de gobelets qui représentent chacun un type de revenu des habitants de l’île grecque Naxos (tourisme, agriculture etc). Les contenants sont réduits afin d’illustrer l’impact de la crise 2012 et la perte de revenu respectif de chaque activité. Mieux que la datavisualisation, de la data qu’on peut ressentir à travers un objet symbolique. Plus loin que du story-telling, du social-telling!

1 réflexion sur « Vu à Milan: social-telling »

  1. Cela me fait quelque peu penser à Gaetano Pesce dont Télérama fit un bel article en avril ? Merci pour ces butinages.
    http://www.telerama.fr/scenes/gaetano-pesce-le-design-peut-aider-a-prendre-parti-politiquement,96258.php
    Anne Cécile

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