Un nombre croissant de boutiques à Amsterdam mettent en avant une sélection de produits « hand-made », faits mains que ce soit par des artisans et créateurs réputés ou simples amateurs. The New Label Project est particulièrement emblématique. Giulia Elena Bessone, la propriétaire des lieux sélectionne des créateurs dans tout univers que ce soit mode, bijoux fantaisie ou cosmétiques à condition que ce soit fait main. Chacun dispose d’un caisson pour exposer sa collection et se présenter.
Chris Anderson le détaille dans son dernier ouvrage « Makers », avec l’avènement des outillages 3D, le « faire soi-même » sera encore plus largement accessible. Plus besoin de savoir-faire ou d’une dextérité longuement acquise, fabriquer des produits physiques peut se faire d’un simple clic sur le clavier. Ce qui est maintenant commun dans le numérique, comme la possibilité d’éditer soi-même (un livre, un blog, un logiciel …), gratuitement et en open-source sera rapidement applicable aux objets physiques du boulon de rechange à la voiture.
Inaugurée en septembre dernier, le Kamermaker, un pavillon abritant une imprimante 3D, est installé dans le quartier nord d’Amsterdam au sein d’un square. Son objectif, « imprimer » une maison typique des canaux d’Amsterdam. L’opération lancée par DUS architectes est avant toute sociétale, promouvoir à travers cet outil nomade la possibilité donnée à chacun de construire localement à partir de matières plastiques recyclées. Les après-midi de démonstration sont des moments de partages et d’expérimentations populaires. Gageons que cette technologie va révolutionner le modèle de consommation et de distribution.
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